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Un territoire de possibilités
Les MRC jouent un rôle clé dans la gestion et le développement de leur territoire. L’aménagement intelligent, équilibré et durable d’un territoire est une responsabilité qui revient aux MRC. Selon la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (LAU), les MRC sont également mandatées d’adopter, de maintenir et de mettre en œuvre leur schéma d’aménagement et de développement (SAD) qui sera applicable sur l’ensemble de leur territoire.
Un schéma d’aménagement et de développement (SAD) est un document de planification qui sert à planifier l’aménagement, la division, l’utilisation et le développement des espaces d’un territoire, tout en tenant compte des besoins de la communauté, des normes environnementales en vigueur et des possibilités de développement économique et durable d’un territoire.
Le SAD détermine, entre autres, les grandes orientations en matière d’aménagement et il définit les grandes affectations du territoire, ce qui permet à notre Conseil de la MRC de coordonner les choix et les décisions qui touchent et impactent l’ensemble des municipalités de notre territoire. De plus, le SAD doit inclure certains éléments obligatoires spécifiés dans la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme ainsi que d’autres éléments facultatifs.
Prenez note que de nouvelles orientations gouvernementales en aménagement du territoire sont entrées en vigueur le 1er décembre 2024. Nous procéderons donc à la révision de notre Schéma d’aménagement et de développement d’ici 2027 pour respecter ces nouvelles normes.
Selon les obligations dictées par la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, le contenu d’un schéma d’aménagement et de développement doit inclure, au minimum, les éléments suivants :
Le SAD doit également inclure un document complémentaire qui définit les normes minimales auxquelles les municipalités locales de la MRC doivent se conformer.
La Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles (LPTAA) a pour objectif d’assurer la vocation agricole des terres et de soutenir le développement durable des activités en zone agricole. La LPTAA impose des restrictions strictes et elle interdit certaines activités, comme l’utilisation d’un lot à des fins de construction d’immeuble résidentiel (sauf exception avec les autorisations requises).
Cependant, l’article 59 de cette loi permet aux instances municipales de déposer une demande à portée collective à la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) pour autoriser la construction de nouvelles résidences à l’intérieur de certaines zones déterminées de son territoire.
Dans un effort de revitalisation des zones rurales, notre MRC a déposé une demande à portée collective à la CPTAQ. Après analyse, la CPTAQ a rendu une décision favorable à notre demande en 2009, nous permettant de mieux répondre aux besoins résidentiels de notre territoire.
La construction résidentielle, de type résidence unifamiliale, est autorisée dans les secteurs désignés comme « îlots déstructurés », sous réserve de certaines conditions particulières. Ces îlots sont des secteurs en zone agricole où des hameaux de maisons déstructurent déjà le paysage agricole et où il y a des terrains vacants. Presque toutes les municipalités du territoire retrouvent ce type de secteur.
La CPTAQ a également autorisé la construction d’une résidence par propriété vacante, sous certaines conditions, si la propriété vacante a une superficie de 4 hectares, 10 hectares ou bien 20 hectares, selon le secteur identifié.
Ce volet a été défini en fonction du faible potentiel agricole du territoire de certaines municipalités, telles que :
L’application de cette décision relève des municipalités locales. Pour savoir si un terrain est situé dans un îlot déstructuré ou dans un secteur agroforestier et pour connaître les conditions applicables à la construction d’une résidence sur ce terrain, veuillez contacter directement la municipalité locale.
Décision rendue le 4 août 2009
Révision de la décision rendue le 4 août 2009
Demande à portée collective
La capacité d’accueil correspond au nombre de personnes ou d’entreprises pouvant être accueilli simultanément sur un territoire sans que la qualité des services offerts se détériore ou ne puisse plus répondre à la demande ou bien que son milieu naturel en soit affecté négativement.
La notion de capacité d’accueil est intimement liée aux réalités d’un milieu et elle influence différents éléments, comme le nombre d’emplois disponibles, le nombre de logements vacants, la congestion routière, les services essentiels (accès à l’éducation, santé, garderies, etc.) et l’environnement.
Les travaux d’analyse de la capacité d’accueil sont prévus en fonction des prévisions de la situation démographique et du développement industriel d’un territoire. Voici 4 questions qui gravitent autour de la notion de la capacité d’accueil :
Une entente sectorielle de développement (ESD) a été adoptée par notre Conseil de la MRC et celle-ci est pilotée par la Table des MRC du Centre-du-Québec, en réponse aux impacts potentiels de l’arrivée de la filière batterie au Centre-du-Québec. La durée estimée de l’entente est de 3 ans et prendra fin en mars 2027, avec possibilité de prolongation.
L’ESD est un projet évolutif qui vise à la mise en commun de différentes ressources techniques et financières dans l’intérêt d’outiller les MRC de la région administrative du Centre-du-Québec pour qu’elles soient en mesure d’élaborer des stratégies pour faire face aux impacts potentiels de cette industrie sur leur territoire. Cette entente permettra également aux MRC du Centre-du-Québec d’optimiser leur capacité d’accueil et de planifier l’utilisation de leur territoire en vue de futurs développements. Chaque MRC se dotera d’un plan d’action personnalisé en fonction de ses priorités stratégiques et de ses particularités locales.
L’Entente sectorielle de développement (ESD) pour l’optimisation de la capacité d’accueil est réalisée grâce au volet Soutien au rayonnement des régions du Fonds régions et ruralité (FRR) du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH).
Tout d’abord, ce projet a conduit à l’embauche d’une ressource en aménagement dont le mandat principal est de mettre en œuvre et de mener à terme cette entente.
Le rôle de notre MRC en lien avec ce projet est de conduire des analyses en matière de capacité d’accueil, de créer des outils favorisant l’usage optimal du territoire et d’organiser des activités de mobilisation et de sensibilisation auprès des partenaires municipaux. Parallèlement, les observations et les résultats des analyses en matière de capacité d’accueil seront intégrés dans le Schéma d’aménagement et de développement (SAD) de notre MRC au moment de sa révision.
Les analyses et les outils résultant de ce projet seront utilisés dans le but d’optimiser et d’enrichir les travaux qui ont déjà été réalisés dans le cadre de l’ESD. Cependant, ces analyses et ces outils évolueront au fil du temps et seront adaptés en fonction des constats et des résultats observés pendant la mise en œuvre du projet.
Vous pouvez consulter tous les règlements modifiant le Schéma d’aménagement et de développement de notre MRC sur la page Règlements et politiques.
Notre territoire en un coup d’œil